Rechercher dans ce blog

Cliquez sur les photos pour les agrandir


mercredi 30 juin 2010

L'adieu au Vietnam

Nous avons terminé notre long séjour (deux mois!) au Vietnam par le Delta du Mekong, cette région à l'extrême sud du pays où le grand fleuve, qui prend sa source dans les glaciers de l'Himalaya, se jette dans la mer de Chine en empruntant de multiples ramifications.

La région est sillonnée de canaux utilisés par la population pour se déplacer. En fait, les gens vivent littéralement sur les canaux, dans des habitations sur pilotis ou dans des bateaux-maisons. Nous avons circulé en petits ou gros bateaux sur ces canaux, et avons visité les pittoresques marchés flottants de la région.

Les gens vivent sur pilotis au-dessus de l'eau...



...ou carrément dans l'eau, dans des bateaux-maisons.


Pour nous y rendre, nous avons pris un tour guidé depuis Saigon, avec 30 autres touristes. Sur place, on nous a menés d'une attraction touristique à l'autre, en troupeau, exactement le genre de tourisme que nous détestons habituellement. Nous n'étions pas fâchés lorsque le groupe est reparti, nous laissant dans la petite ville de Vinh Long avec nos bagages. Une fois le troupeau de touristes parti, nous étions les seuls étrangers en ville et avons profité d'une belle soirée au bord de l'eau, à regarder les familles de la place prendre le frais.

Balade en pirogue, à l'ombre des chapeaux coniques


Le serpent sorti pour les touristes.





Après trois jours dans le coin (Can Tho et Chau Doc), nous avons quitté le Vietnam en remontant le Mekong jusqu'à Phnom Penh, au Cambodge. Sur notre magnifique bateau de bois, nous avons passé le temps en jasant avec une gentille «mamie» française, qui a dessiné avec les filles. Le temps de quelques formalités frontalières et hop! nous avions changé de pays. Le responsable de la croisière nous avait laissé croire que nous aurions des emmerdes à la frontière parce que nous ne trouvions pas la fameuse «carte de sortie» qui nous avait été remise à notre arrivée au pays (Nous étions supposés garder ça deux mois? Aucune idée où ça s'est ramassé...). Finalement, ça nous a coûté un gros 12$ de plus pour que les Vietnamiens nous laissent sortir de chez eux. Heureusement que le visa pour le Cambodge était le moins cher de tous les pays que nous avons visités (60$ pour toute la famille, comparativement à 240$ pour le Vietnam!).

Après deux mois au Vietnam, nous n'étions pas fâchés de changer d'air. Nous y avons vu des endroits magnifiques, avons rencontré des gens intéressants, mais nous avons aussi eu le temps de découvrir certains travers de ce pays et de ses habitants, qui nous plaisaient moins (voir entre autres ce post et celui-ci , au sujet de la circulation). Notre séjour ne fut pas de tout repos, mais assurément enrichissant.


Marché flottant près de Can Tho

Viande? Poisson?

Ananas?
Fruits du dragon! Nos favoris!




Marianne et Émilie reçoivent ENCORE des cadeaux: feuilles de bananier tressées.




Marianne ne réussira pas à mordre dans ce jacquier avec ses dents en moins...                    Fleurs de lotus          

Exploratrices de la jungle


La scène la plus hilarante que nous ayons vue. Quand on prend ses animaux pour des enfants...


Nous avons quitté Chau Doc par ce curieux véhicule pour aller prendre le bateau


Belle rencontre sur le bateau vers le Cambodge

jeudi 24 juin 2010

Le sac à dos de fille


J'étais dans un grand magasin chic de Saigon, devant un comptoir de cosmétiques, avec dans la main un petit pot de crème à 60$, à me demander: vais-je vraiment payer l'équivalent de trois nuits d'hôtel pour un pot de ma crème de jour?

Avant d'aller plus loin, un avertissement: les lecteurs masculins trouveront peut-être ce texte futile et inintéressant. Il traite des vicissitudes du voyage sac au dos, avec un petit budget, pour une femme. Il évoque la difficulté de se contenter d'une garde-robe TRÈS restreinte pendant huit mois et de ne pouvoir compter sur nos petits pots de concoctions odorantes pour nous remonter le moral après une dure journée. Rien pour intéresser les hommes... Mais je sais que les lectrices vont comprendre et compatir avec moi.

J'ai limité mes effets personnels au maximum pour ce voyage. Quand on doit traîner une trousse à pharmacie de la grosseur d'une caisse de 12, des manuels scolaires, livres pour enfants, cahiers à colorier et autres crayons de couleurs qui font une pile de 10 centimètres de haut, un ordi, trois caméras et un sac plein de fils et de chargeurs, plus les vêtements et chaussures essentiels pour quatre personnes (chaussures de marche, de ville, sandales, impers, polars, etc.) dans deux sacs à dos et une petite valise de cabine, il ne reste pas beaucoup de place pour la coquetterie. (Et j'en oublie: un moustiquaire de lit, un jeu de Uno, des serviettes de voyage, des lampes de poche, une corde à linge, etc.). Ça ne laisse pas non plus beaucoup de place pour les souvenirs, ce qui explique que nous avons renvoyé à Montréal par la poste cinq colis, plus un gros sac parti avec ma belle-soeur, venue passer les vacances de Noël avec nous en Thaïlande.

Au départ, j'avais dans mon sac deux robes, deux pantalons, deux jupes, cinq hauts, une chemise, plus des vêtements chauds dont nous avons eu besoin au Népal, dans le nord du Vietnam et dans le nord du Yunnan, en Chine. En bonne voyageuse, je n'avais pas apporté de jeans: c'est lourd, ça se lave difficilement à la main, ça prend une éternité à sécher... Puis, à Katmandou, alors qu'il faisait entre 10 et 15 degrés, je n'en pouvais plus de me promener en ville en pantalons de plein air. Alors je me suis achetée des jeans népalais (que j'ai ensuite renvoyés dans un colis lorsqu'il s'est mis à faire 40 degrés, dans le sud du Vietnam). Je me suis acheté d'autres nouveaux vêtements en cours de route, mais en ai renvoyé la même quantité à Montréal (tout comme Marco et les filles). Au moins, il y a eu une certaine rotation, on n'a pas eu la même chose sur le dos pendant tout le voyage...

Pour les produits de beauté, j'ai apporté des petits formats que je remplace en cours de route – je ne suis pas une SI grande consommatrice de produits de beauté, tout de même. Mais j'avais apporté un gros pot de ma crème hydratante avec écran solaire, celle à qui je fais confiance depuis des années pour protéger ma peau de rousse. Elle a quand même duré six mois – et elle aurait fait plus longtemps si mon chum n'en avait pas utilisé en cachette... Mais une fois arrivée au fond du pot, j'ai évalué les options: faire exploser le budget en rachetant la même crème, ou trouver une alternative. Le problème, c'est que dans toute l'Asie, la majorité des crèmes hydratantes – surtout les moins chères - contiennent des agents de blanchiment. J'avais fait un texte à ce sujet en Thaïlande pour Protégez-Vous ; c'est la même chose au Vietnam, où les gens ont pourtant la peau beaucoup plus claire. Je ne veux pas de crème qui blanchit la peau. Dans le supermarché où j'ai d'abord cherché, il n'y avait pas une seule crème sans produit blanchissant. Alors, ne me restait plus qu'à acheter la crème à 60$? Non, j'ai résisté, et après bien des recherches, me suis rabattue sur une lotion solaire pour le visage, à 8$.

De toute façon, pas nécessaire de dépenser une fortune en cosmétiques: ma peau n'a jamais été aussi belle que pendant ce voyage. Est-ce que le stress du 9 à 5 et le froid de Montréal étaient particulièrement mauvais pour ma peau? Ou est-ce que, en voyage, la chaleur et l'absence d'horaire ont un effet bénéfique? On verra au retour si j'ai encore besoin de crème à 60$ - et surtout si j'ai encore les moyens de me la payer...  

Des activités bonnes pour le teint:


Vélo dans les rizières à Tam Coc, au Vietnam


Sieste sur une jonque dans la baie d'Along


Château de sable à Paradise Resort, dans le sud du Vietnam


Kayak de mer à Paradise Resort

mercredi 16 juin 2010

Retour dans la vraie vie!

J'écris ce «post» depuis Montréal, où nous sommes revenus depuis cinq jours. Eh oui, le voyage est fini! Comme j'avais pris du retard dans mes récits, je continuerai toutefois d'alimenter le blogue pour raconter la suite et la fin de notre aventure. Ça me gardera la tête en Asie, et évitera peut-être que le choc du retour soit trop brutal...

Nous ne sommes pas tout a fait revenus à la normale, puisque nous n'avons pas réintégré notre maison: nos locataires sont encore là pour deux semaines. Nous habitons chez une amie qui nous prête son appartement en son absence. C'était le prix à payer pour louer notre maison pour toute la période de notre voyage, ce qui nous a assuré des rentrées d'argent régulières pour payer les dépenses de notre résidence.

Voici mes premières réactions post-atterissage:

Je suis heureuse de retrouver:
-Ma famille;
-Mes amis;
-Ma rue et mes voisins;
-Le sirop d'érable;
-Le vin;
-Baguette et bon fromage;
-Le lait;
-Les céréales au déjeuner;
-Ma machine à pop corn;
-Un lit confortable (même si ce n'est pas encore le mien...);
-Montréal!: la propreté, la verdure, le civisme, la tranquillité, la circulation facile et sécuritaire (j'étais la première à chiâler contre le manque de civisme et contre les fous du volant, et je trouve certains coins de la ville trop bétonnés, mais tout est relatif... Après ce que j'ai vu et vécu en Asie, ma ville me fait l'effet d'un oasis de calme, et les Montréalais semblent à mes yeux des maîtres de l'art du savoir-vivre.)
-Mon vélo;
-Jean Coutu (pas mon habitude de faire de la pub, mais c'est vrai!);
-Ma garde-robe;
-Les gardiennes d'enfants.

Maintenant que le voyage est terminé, ce qui va me manquer:
-Être avec mes filles 24h/24, 7 jours/7;
-L'absence d'horaire, la possibilité de faire ce qu'on veut quand on en a envie, et d'aller où l'on veut;
-L'absence de routine;
-Les découvertes, la nouveauté à chaque jour;
-Les rencontres de gens de tous horizons;
-Les paysages magnifiques;
-Les nouvelles odeurs, nouvelles saveurs, nouvelles musiques, nouvelles langues;
-L'art, la beauté dans les bâtiments, les vêtements traditionnels, les objets usuels;
-La plage;
-La vie pas chère (notamment les massages à 5 ou 10$);
-Ne pas avoir à faire de ménage.


Ce qui ne me manquera pas:
-Être avec mes filles 24h/24, 7 jours/7;
-Paqueter et transporter les sacs à dos;
-La plomberie qui fuit et les salles de bain mouillées (because l'absence de rideau de douche);
-Les pannes d'électricité et les pannes d'eau chaude;
-Ne rien comprendre à ce que disent les gens autour de moi;
-Voir des enfants pauvres;
-Les crachats;
-La circulation chaotique et dangereuse;
-Manger tous les jours au resto.

Vous remarquez que le même point revient dans les sections «Ce qui va me manquer» et «Ce qui ne manquera pas». Ce n'est pas une erreur. Côtoyer nos enfants en permanence est à la fois la chose la plus magnifique et la plus difficile, dans un voyage comme le nôtre. J'estime que Marianne et Émilie sont des enfants plutôt sages et faciles à vivre, mais notre patience à souvent été mise à rude épreuve. Par contre, ces mois de découvertes partagées nous ont rapprochés de façon incroyable. J'en reparlerai plus longuement...

Le voyage se poursuit sur Les baguettes en l'air!

lundi 7 juin 2010

Le tour du Vietnam en carrousel


Si vous demandez à Marianne et Émilie ce qu'elles ont préféré du Vietnam, elles vous répondront en choeur: « Les manèges! »

Toute ville vietnamienne qui se respecte a un petit parc avec des manèges pour les enfants. Lorsque nous l'avons découvert à Hanoi pour la première fois, non loin de notre hôtel, les filles jubilaient. En plus, je crois qu'il y avait plus de manèges et de jeux que d'habitude en raison du Nouvel an vietnamien (14 février), alors que tous les enfants étaient en congé.

Comme je le disais plus tôt, il n'y a presque pas de terrains de jeux gratuits où les enfants peuvent bouger et lâcher leur fou au Vietnam. Il y a en revanche beaucoup de manèges, pour lesquels il faut payer entre 5000 et 10 000 dongs (0,60 à 1,25$) par tour, ce qui est quand même une grosse somme pour la classe moyenne vietnamienne. Pour amuser leurs enfants, les parents doivent payer, et les parquer dans des patentes où les marmots ne font aucun exercice. Mais pour nous, c'est quand même pas mal moins cher qu'une journée à La Ronde. Et comme on impose à nos filles plusieurs longs trajets pendant ce voyage, on a décidé que, à chaque fois qu'on verrait un manège, elles auraient le droit d'y aller.

Les filles, surtout Émilie, sont devenues expertes dans l'art de repérer les manèges (Émilie a d'ailleurs toujours été très bonne pour repérer les parcs, ce qui lui vaut le surnom d'«oeil de lynx»). Elles ont fait des tours de carrousels, de petits trains, d'avions, d'hélicoptères, de grandes ou de petites roues, d'autos tamponneuses, de motos électriques, des séances de saut dans des jeux gonflables, etc. Au plus grand parc d'amusement de Saigon, nous avons même circulé en bateau au pays des dinosaures (dans un hangar plongé dans la pénombre, des dinosaures articulés sortaient des bosquets en hurlant).

La promesse d'un tour de manège était une très bonne façon de faire accepter aux filles les moments moins agréables pour elles (un long trajet en autobus, une visite de musée, un arrêt dans une agence de voyage pour faire des réservations, une séance de travaux scolaires, etc.). On en a trouvé quelques uns dans d'autres pays (Thaïlande, Cambodge, Laos), mais jamais autant qu'au Vietnam.

Je crois que c'est ce qui leur manquera le plus, une fois qu'on sera rentrés à Montréal. On songe d'ailleurs à installer un carrousel au parc Jarry. On importera du Vietnam le meilleur modèle qu'on a essayé: celui qui fonctionne à l'aide d'un ventilateur installé sur le rebord du toit...



Émilie fait un tour de cheval de bois avec une amie vietnamienne. Observez, sur le rebord du toit, le ventilateur qui propulse le carrousel. Les manèges sont moins sophistiqués à Tam Coc qu'à Hanoi...






Hourra, on a trouvé les jeux gonflables!





Elles ont eu un tour de voiture, mais pas de ballons...



























À Sapa, cette immense balançoire de bambou tenait lieu de manège pour les enfants. Et c'était gratuit!





Lors de notre randonnée dans les montagnes près de Sapa, les filles ont découvert le jeu des enfants du village: glisser dans une côte en ciment sur une bouteille d'eau écrasée. Dur pour les fesses!






D'autres montures pour Émilie.

mardi 1 juin 2010

Saigon, entre bitume et verdure



Nous sommes arrivés à Saigon à 5h du matin, un dimanche, après une nuit en train. Évidemment, notre chambre d'hôtel n'était pas encore prête. Nous avons donc laissé nos bagages et sommes partis explorer la ville. De si bon matin, le grand parc du 23 septembre, non loin, était plein de petits vieux qui faisaient leur tai chi ou qui s'entraînaient sur des appareils d'exercice installés sous les grands arbres.


   Marianne essaie elle aussi les appareils d'exercice, pour se délier 
les jambes après une nuit de train.

Note: dans presque tous les parcs vietnamiens, il y a des appareils d'exercice pour adultes, mais très rarement des jeux pour les enfants. Pour amuser les enfants, on trouve des manèges à certains endroits, pour lesquels il faut payer, et qui sont donc réservés aux plus riches. Pour les enfants pauvres, rien. So good pour le communisme! D'ailleurs, c'est la même chose en Chine...
 
                                                                        

Donc, nous trouvions ça très sympathique de voir le soleil se lever sur ces personnes âgées qui se tenaient en forme. Nous avons jasé avec certains d'entre eux, les filles couraient, c'était relax. Puis, tout à coup, l'un des messieurs à qui l'on parlait nous a servi une mise en garde: « Vous voyez ces deux hommes là-bas? Ils vous surveillent depuis tout à l'heure pour vous voler votre caméra. Quand vous partirez, prenez l'autre direction. » Un autre monsieur leur a même crié quelque chose pour qu'ils s'en aillent. C'est vrai qu'on avait lu sur les forums de voyageurs plusieurs histoires de touristes qui s'étaient fait voler, et qui ont même été blessés parce que des voleurs les faisaient tomber en tirant sur leurs sacs à dos. Là, toute notre insouciance est tombée. Et je me suis mise, pour la première fois depuis le début du voyage, à porter l'argent et les cartes de crédit à l'intérieur de mes vêtements – comme Marco s'est fait voler son portefeuille à Hanoi, je suis la seule à avoir des cartes.

Nous étions sur nos gardes, mais il ne nous est finalement rien arrivé de fâcheux à Saigon, que nous avons bien aimée d'ailleurs, malgré le bruit et la circulation infernale. Nous avons surtout aimé ses grands parcs, où les habitants se réfugient pour trouver un peu de calme et de fraîcheur. Lorsque nous avons poursuivi notre visite, le dimanche de notre arrivée, nous nous sommes retrouvés dans un autre parc où des jeunes suivaient des cours de guitare en plein air, où des scouts apprenaient à faire du camping en ville et où des petites filles, toutes vêtues de la même façon, présentaient un spectacle de danse devant leurs parents admiratifs. Plus loin, des kiosques de bricolage pour enfants étaient installés. Il y avait un seul terrain de jeu pour enfants, tombant en ruines mais pris d'assaut par des dizaines de bambins hurlants – et de plus en plus gros, comme le faisait remarquer notre ami Dominique, qui habite au Vietnam depuis un an avec sa fiancée vietnamienne.

 


Émilie montre le joli collier qu'elle s'est fabriqué à l'atelier de bricolage.

Le soir, les parcs sont aussi remplis et animés: quand se dissipe la chaleur du jour, des jeunes et moins jeunes font du work-out ou de la marche rapide, dansent la salsa ou la valse, ou encore jouent au da cau (genre de badminton qui se joue avec un gros volant frappé avec les pieds ). Les gens nous invitaient à nous joindre à leurs jeux. Comme si nous étions dans un petit village, et non dans une ville immense de 8 millions d'habitants.
Émilie et Marianne reçoivent un cours de salsa dans un parc de Saigon.


Héroïque traversée d'une rue de Saigon...

Saigon, vue du sommet d'une grande roue.

Marianne s'amuse à essayer des perruques dans un marché de Saigon.